Le Bienheureux Etienne Dwayhi est un cadeau du Ciel au Liban meurtri

Introduction au chant

Chers amis,
Le Bienheureux Etienne Dwayhi est un cadeau du Ciel au Liban meurtri. En effet, ce patriarche était habitué à gérer les crises avec sagesse et sainteté. Sa riche personnalité est un océan qu’il est difficile de traverser en peu de temps. Chaque phrase de ce chant – qui lui est adressé – est à méditer pour creuser toutes les facettes de sa vie. D’ailleurs, l’envergure de son esprit mériterait même de servir de thème à une retraite spirituelle entière, qui ferait découvrir successivement : la profondeur de sa Foi, l’humilité de sa vie, la joie de sa piété, sa générosité envers les pauvres, son souci de la concorde, sa faculté à pardonner, son immersion dans l’Histoire et la Liturgie et le don de ses écrits à son Eglise, avide d’études et de prières. Il résume à lui seul plusieurs types de saintetés et nous remercions le Seigneur et le Pape François pour ce cadeau dont nous rêvions. Il est sûr et certain que le Liban va retrouver sa vigueur, car nombreux sont ceux qui lui sont fidèles et qui travaillent à son relèvement. Le patriarche Dwayhi va venir à leur rencontre, avec les autres saints de son Eglise qui ont fleuri dans son sein, après qu’il ait entrepris de la réformer. Œuvrons ensemble, avec tout le peuple de notre Eglise, avec à sa tête le patriarche, les évêques, les moines, les prêtres et les religieuses. Ainsi, dans peu de temps, le Liban sera à nouveau l’Eden du paradis, comme le Bienheureux Dwayhi avait l’habitude de surnommer Ehden, son village natal.

MANSOUR LABAKI

1
O Notre Père Dwayhi
Obtiens-nous d’avoir envie
De tenir bon sous les croix
Et dans les nuits de la Foi.
Dans tes écrits d’historien
Et de grand théologien,
Nous récoltons le vrai miel
Qui nous fait goûter le Ciel.
2
Bienheureux qui as fleuri
Dans l’Eden du paradis,
Désormais tu fais partie
Des hérauts de Jésus-Christ.
Devant les persécutions
Tu n’as pas courbé l’échine,
Tu sillonnais les régions
Menacées par la famine.
3
Par la Vierge qui guérit,
Tu as retrouvé la vue,
Ce miracle t’a rendu
L’ami des plus démunis
Admirable Patriarche,
Tu guidais ton peuple en marche.
Puisque tu vivais en Dieu,
Rien d’impossible à tes yeux.
4
Toi, l’espoir des Maronites,
Daigne nous apprendre vite
A résister au Malin
Dans nos épreuves sans fin.
O toi, notre Bouche d’Or,
Du troupeau sois le Gardien,
Nous puisons dans ton Trésor
Pour garder le droit chemin.

MANSOUR LABAKI