Hémorroïsse et Jaïre (Marc 5,1-20)Mélodie : Le Seigneur dit à ses amis

1
En route vers Capharnaüm,
Du mond(e) en grand nombre suit,
Parmi eux, un notable juif,
Agité, plein de soucis,
Mais un bon pèr(e) de famille
Dont le cœur t’a bien compris,
Pratiquant et craignant Dieu,
Jaïre prie et te supplie
De venir guérir sa fille.
2
Sa confianc(e) était si ardente
Que tu n’as pas hésité
À satisfaire son attente :
Sa foi était si touchante !
“On fait de toi ce qu’on veut
Quand on te prend par le cœur”
Disait Thérèse de Lisieux.
Ainsi tu réponds aux vœux
De ceux qui prient avec foi.
3
Mais entre-temps un autr(e) appel
Te ralentit en chemin
Au profit d’une pauvre femme
Souffrant sans répit aucun ;
Tout son argent amassé,
Ell(e) l’a déjà dépensé
En soins chez les médecins
Sans recueillir aucun gain.
Tout son espoir est en toi.
4
Aux yeux de tous, ell(e) est impure,
De par ses pertes de sang.
Ell(e) ne devait donc pas avoir
De contact avec les gens.
Aussi ni vue, ni connue,
Ell(e) se gliss(e) en espérant
Toucher ton Cœur en frôlant
Le bord de ton vêtement
Et « voler » sa guérison.
5
Son courag(e) est phénoménal :
Elle ne se dérobe pas
Et sans plus craindre le scandale,
Elle manifeste sa foi.
Une foi qui l’a poussée
A se courber à tes pieds.
Cette femm(e) a triomphé
Par sa douce humilité
Et devient notre modèle.
6
Sa confianc(e) et persévérance
Nous montrent comment prier.
Car tu es prêt à nous sauver
Si nous savons confesser
Ta divin(e) Autorité
Comm(e)Véronique l’a fait
Car, selon la tradition,
C’est d’ell(e) qu’il sera question
A nouveau dans ta Passion
7
Tout ce temps, te préoccupait
La fillette de Jaïre.
Tu n’as pas cessé de penser
A sa mèr(e) à son chevet.
Tu arrives accompagné
De tes trois privilégiés.
Tu réclam(es) autour de toi
Le silenc(e) pour ordonner:
« Thabitha ! Relève-toi ! »
8
Vocalis(es) et larmes de joie
Bien sûr ne tarissaient pas :
Tous étaient saisis d’émotion
Devant sa résurrection.
Mais toi, rempli de tendresse,
Pour cett(e) enfant rescapée,
T’inquiétais de sa faiblesse :
« Donnez-lui donc à manger ! »
Oh ! Quell(e) divin(e) attention !